Je le dis souvent, il n’y a pas d’échec, seulement des pas de plus vers notre réussite et aujourd’hui j’ai envie de vous partager 5 erreurs que j’ai faites en 3 ans durant mes lancements.
On parle souvent des succès, mais je crois fermement que ce sont les erreurs qui nous permettent de grandir et d’apprendre. Ce sont elles qui nous rapprochent de notre version la plus alignée.
Un lancement est une étape très importante dans notre entreprise, pour son développement, et je pense qu’il y a une grosse pression autour de ça alors j’avais envie de vous transmettre ce que j’ai expérimenté et les leçons que j’en ai tirées.
C’est le moment où vous mettez votre offre au monde, où vous partagez votre énergie, votre vision, et votre transformation avec votre audience. Et je sais combien il y a une grosse pression autour de ça.
On entend parler de chiffres, de ventes, d’objectifs… Et c’est normal, parce qu’un lancement réussi peut changer beaucoup de choses. Mais cette pression peut aussi vous faire commettre des erreurs qui ne sont pas toujours évidentes à reconnaître sur le moment.
Je sème des rêves et récolte la magie; chaque lancement m’enracine plus profondément dans ma véritable puissance.
Tout ce que je vais vous partager aujourd’hui n’est pas là pour vous faire peur, mais pour vous faire prendre du recul, pour vous permettre aussi d’éviter ces erreurs, et surtout de faire des lancements avec plus de sérénité, de joie et de confiance. Parce qu’au fond, c’est ça que je veux que vous reteniez : un lancement, c’est un moment de joie.
Il était une fois, 5 erreurs riches d’enseignements lors d’un lancement.
Un lancement est un moment de joie
Avant de vous parler des 5 erreurs que j’ai pu faire, je tiens à vous rappeler qu’un lancement est un moment de joie.
C’est le jour où vous dévoilez votre offre au monde, ou le moment où vous réouvrez les portes de cette offre, je pense qu’on peut vite oublier l’essence même de ça.
Parce qu’on se met la pression et l’extérieur nous met la pression. Il faut que vous vendiez, il vous faut plus de clientèle, il faut faire rentrer de l’argent, il faut lancer plus vite, plus fort, tout ça vient créer une vibe qui va vous desservir, parce qu’elle vient d’un sentiment de manque et/ou des attentes des autres envers vous-même.
Ce qui se passe à ce moment là, c’est que malgré tous vos efforts, toutes les stratégies, votre lancement aura un goût amer. Parce que la confiance n’est pas là. Sans confiance, vous allez déployer beaucoup beaucoup d’énergie, ne pas la mettre au bon endroit, vous éparpiller, douter aux moindres moments de creux et c’est là qu’un lancement devient un enfer.
Aujourd’hui, je veux vraiment que vous preniez conscience d’à quel point un lancement est un beau moment. Il n’est pas censé être lourd, même s’il y a beaucoup de choses à faire, il n’est pas censé être stressant même si c’est une sortie de votre zone cocon.
Prenez du recul, et reconnectez-vous au vrai pourquoi de votre offre, d’à quel point elle va transformer la vie de vos futures clientes, de tout ce que vous apportez, de toute cette magie.
Erreur 1 : Gérer un lancement et d’autres choses en même temps
Avec mon départ au Canada, j’ai eu envie de rouvrir les portes de DESTINY avant de partir, pour donner l’opportunité à ma communauté de rejoindre le programme en septembre car après je ne sais vraiment quand je vais rouvrir les portes.
J’étais vraiment dans l’inconnu, donc je me suis dit aller refait un lancement avant.
Sauf que c’est finalement tombé la semaine où j’étais en famille en Normandie, dernière semaine avec mes parents avant mon départ.
Même en préparant tout ce que je souhaitais, je ne pouvais pas être à 100% sur mon lancement, parce que j’ai choisi de prioriser ce moment familial.
Je voulais en profiter au maximum.
J’ai organisé l’atelier Enchanted September, qui était un moment juste incroyable : plus de 100 inscrites, plus de 30 personnes en live.
Un moment qui restera gravé dans mon cœur !
Mais je ne pouvais pas être partout. J’ai fait le choix de ne pas être à 100% sur mon lancement. Et c’est ok.
J’ai fait passer ce moment familial en premier. Sans culpabiliser. Sans me mettre la pression.
Parce que c’est ça aussi être la fondatrice de son royaume, c’est savoir où est-ce qu’on a envie de mettre son énergie, l’assumer pleinement et être 100% ok avec ça.
J’ai vraiment pris conscience que ce n’est pas de cette façon que je veux vivre mes lancements, je veux être investie à 100%, être pleinement dans l’instant de ce moment important.
C’est important de laisser de l’espace, de se dégager du temps pour pouvoir donner le meilleur de soi-même, et s’investir à la hauteur de la puissance de notre offre.
Nous sommes responsables, nous avons le pouvoir, nous avons les rênes, donc je vous invite à définir des dates de lancement durant lesquelles vous savez que vous serez disponibles.
Bien sûr il peut y avoir des imprévus, comme ce qu’il s’est passé ici, les dates se sont chevauchées et il a fallu que je prenne des décisions, mais essayez au maximum d’anticiper pour pouvoir briller de mille feux durant votre lancement.
Erreur 2 : Aller trop vite lors du lancement
Celle-ci, je l’ai faite durant mon 2ème lancement, il y a 3 ans. On a souvent cette envie de sortir notre offre rapidement, d’aller à la prochaine étape. Peut-être que vous l’avez ressenti aussi ?
C’est normal, on est fière, on a envie d’y aller et c’est génial mais en lançant trop vite, on peut parfois oublier des éléments essentiels, comme peaufiner notre message, ajuster notre stratégie, ou même donner à notre audience le temps de comprendre et d’intégrer notre proposition.
C’est vraiment important de prendre le temps de chauffer votre audience. Avant même de penser à vendre, vous devez créer l’envie, préparer le terrain. Votre audience doit comprendre qu’elle a un problème ou un besoin, et que votre offre est la solution parfaite.
Ce processus de pré-lancement permet à vos prospects de se projeter et d’être mentalement prêts à passer à l’action dès que vous sortez votre offre. Si vous ne prenez pas ce temps, vous risquez d’entendre des phrases comme « Oh, ça m’intéresse, mais je vais attendre un peu… » ou encore « Je ne suis pas encore prête ». En d’autres termes, vous passez à côté de ventes qui auraient pu se conclure si vous aviez pris le temps de créer cette connexion.
La patience est une vertu clé dans l’entrepreneuriat.
Prenez le temps de bien structurer votre stratégie de pré-lancement, de nourrir votre audience et de la rendre réceptive à votre message. Un lancement réussi, c’est avant tout une audience prête et désireuse d’acheter, et cela ne se fait pas en un claquement de doigts.
Laissez-vous l’espace de construire votre lancement avec intention. Créer l’attente, générer de la curiosité, et être prêt à répondre aux besoins de votre audience sont autant d’éléments qui prennent du temps, mais qui valent vraiment la peine.
C’est grâce à ce temps investi à ce moment-là, que vous allez en gagner après, avec le gros bonus de conserver votre énergie.
Erreur 3 : me limiter
La troisième erreur que j’ai faite lors de mes lancements, et que beaucoup d’entrepreneures commettent, c’est de se limiter. Cette limitation peut prendre plusieurs formes :
- limiter le prix de son offre par peur de trop demander ou de ne pas vendre,
- limiter ses ambitions par peur de ne pas être à la hauteur
- ou encore limiter sa visibilité parce qu’on ne veut pas « prendre trop de place ».
Personnellement c’est la dernière que j’ai faite.
Je ne voulais pas trop briller, prendre trop de place, faire trop de bruit.
J’avais encore peur de prendre ma place, de faire péter mes barrières, peur aussi je pense du regard des autres, de faire de l’ombre, d’offenser sans le vouloir.
Jusqu’au jour où j’ai vraiment pris conscience que c’est en prenant ma place, c’est en brillant moi-même que j’éclairerai la voie pour mes clientes, pour ma communauté.
Je le dis souvent, nous sommes les étoiles d’une même constellation, et plus l’une de nous brille, plus nous brillons toutes ensemble.
Aujourd’hui, je ne me cache plus, je ne me diminue plus, je prends ma place, pas à 30%, pas à 70%, mais à 200% !
Quand on se lance dans un nouveau projet ou une nouvelle offre, on peut être envahie par le doute. Vous vous demandez peut-être : « Est-ce que les gens vont réellement payer ce prix-là ? Est-ce que mon programme mérite autant ? Et si je n’ai pas assez de retours positifs ? » “Je ne peux pas monétiser ça, c’est mon métier de coeur” Toutes ces petites questions viennent nourrir cette peur de ne pas faire assez, ou de ne pas mériter ce que vous proposez. Et cette peur, elle se reflète directement dans votre lancement.
Ne vous limitez pas, prenez votre place.
Votre offre a de la valeur, et vous aussi. Si vous croyez en ce que vous faites, il est crucial de vous positionner avec confiance. Cela signifie oser fixer un prix en alignement avec la qualité de ce que vous offrez, créer la communication que vous désirez au fond de vous, briller de votre plus belle lumière et ne pas avoir peur de viser grand. Parce que si vous, vous ne valorisez pas votre travail, comment voulez-vous que votre audience le fasse ?
Avant de vous lancer, prenez un moment pour revisiter vos croyances autour de l’argent, de la valeur, et de ce que vous avez à offrir. Assurez-vous que ces croyances soutiennent votre lancement plutôt que de le saboter.
Erreur 4 : ne pas assez communiquer sur le lancement
La quatrième erreur, et c’est un classique, c’est de ne pas assez communiquer. Ça m’est arrivé lors d’un lancement il y a 3 ans, j’avais cette peur d’ennuyer mon audience, de la bombarder de messages autour de mon offre. Alors qu’en fait, pas du tout.
Je sais que cette fausse croyance existe beaucoup, elle est liée à la peur de déranger, ce qui vient aussi chercher peut être aussi cette peur de briller et de prendre réellement sa place, la peur de réussir peut-être aussi.
Je sais qu’on peut facilement avoir l’impression qu’on parle trop de son lancement, qu’on dérange, qu’on est « trop présente ». Mais la réalité, c’est que votre audience ne voit qu’une fraction de tout ce que vous faites. Entre l’algorithme des réseaux sociaux, les emails qui se perdent dans des boîtes de réception bondées et les gens qui sont tout simplement distraits par leur propre vie, la vérité, c’est qu’ils n’ont probablement pas vu tous vos messages.
C’est en répétant régulièrement votre message que vous ferez des ventes.
Ne sous-estimez jamais l’importance de la répétition. Votre communication pendant un lancement doit être constante, et elle doit se décliner sous différentes formes. Certains de vos prospects préfèrent lire des posts, d’autres regarder des vidéos, et d’autres encore écouter des témoignages. En multipliant les formats et en répétant votre message, vous augmentez vos chances de capter l’attention de votre audience.
Très important aussi, durant les moments de creux, car il y en a toujours quand on fait un lancement, continuez de communiquer, ne vous arrêtez pas, ne baissez pas les bras, rien n’est jamais terminé et souvenez-vous que chaque graine que vous plantez aujourd’hui ne sera peut-être pas récoltée pour ce lancement-ci, mais elles peuvent l’être durant le prochain !
Ce n’est pas que du one shot, vous êtes là sur du long terme, votre offre est là pour du long terme aussi, un lancement n’est pas une fin, il est une étape du chemin !
Erreur 5 : gérer un lancement sans soutien
La cinquième erreur, c’est de vouloir tout gérer seule. Honnêtement, je crois qu’on a toutes ce réflexe au début, surtout quand on est solopreneure. On pense qu’on peut tout faire : la création du contenu, la gestion des réseaux sociaux, le support client, les emails, les suivis… Et parfois, c’est possible, mais à quel prix ?
Pendant un lancement, la quantité de travail est multipliée par 10. Et le fait de vouloir tout gérer seule peut non seulement vous épuiser, mais aussi impacter la qualité de votre lancement. En vous occupant de chaque petite tâche, vous n’avez plus le temps ni l’énergie de vous concentrer sur l’essentiel : votre relation avec vos clientes potentielles et l’impact de votre offre.
Lors d’un de mes lancements, j’ai voulu tout faire toute seule : la préparation des emails, les posts, les publicités, les lives… C’était épuisant. Au bout d’une semaine, j’étais tellement fatiguée que je n’avais plus l’énergie nécessaire pour interagir correctement avec les participantes intéressées. Résultat, j’ai probablement manqué des ventes simplement parce que je n’avais plus la disponibilité mentale et physique pour bien répondre aux questions ou donner les réponses détaillées que ma communauté attendait.
Déléguer n’est pas un luxe, et ça peut être une vraie nécessité. Même si vous n’avez pas encore une équipe complète, il existe des moyens de recevoir du soutien. Vous pouvez déléguer certaines tâches techniques ou administratives à des freelances, ou même demander de l’aide à votre entourage. Vous pouvez également automatiser une partie de votre processus, par exemple en programmant des emails ou des posts à l’avance.
Ce que je fais personnellement, car j’aime aussi faire beaucoup de choses :
- je définis ma stratégie en amont
- je liste tout ce que je souhaite mettre en place
- je définis ce que je peux automatiser
- je note ce que j’ai envie de déléguer ou non
- je m’entoure de positivité
Vous pouvez aussi déléguer des tâches du côté perso. Par exemple, quand je suis en lancement, mon chéri prend le relai sur beaucoup de choses à la maison.
Et évidemment au-delà de déléguer, entourez-vous du soutien de votre/vos chéri(e)s, de vos business friends, de votre mentore/coach aussi peut-être pour ne pas être seul(e) durant ce moment important.
Je pourrais parler des lancements pendant des heures parce que c’est un sujet que j’adore, il y a tellement de choses à expérimenter, de moyens de vendre son offre, c’est d’une richesse incroyable.
Et c’est vraiment ça que j’ai envie de vous transmettre aujourd’hui : testez, expérimentez, lâchez-vous, amusez-vous, tentez de nouvelles choses pour trouver ce qui fonctionne pour vous, et ça évoluera évidemment, mais amusez-vous, faites de vos lancements des moments de joie !
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